L’activité d’écriture liée à un concours permet de s’exercer à l’écriture d’invention de manière plus concrète. L’originalité du concours de l’ENSTA, c’est aussi de faire sauter les barrières entre les matières scientifiques et les matières littéraires.
Dans la classe, chaque écrivain en herbe a travaillé d’abord son manuscrit, qu’il a soumis à ses camarades, qui lui ont apporté leurs réactions de lecteurs, leurs idées complémentaires. Puis l’écrivain en herbe a ensuite travaillé un tapuscrit, donc s’est exercé au traitement de texte avec des consignes de mise en forme précises :
p. 1 : titre + nom de l’auteur
p. 2 etc : la nouvelle
marges normales
caractères : arial, calibri ou comic sans ms, 12
interlignes : 1.5
alinea pour chaque §
texte justifié
insérer numéro de page
Le texte ne doit pas dépasser 12 000 signes (espaces et ponctuation compris).
correcteur d’orthographe
Enfin, la consigne était d’ envoyer sa nouvelle via LCS en pièce jointe.
Message : « Vous en souhaitant une bonne réception,
Cordialement,
Prénom + nom »
Les nouvelles envoyées à l’heure (!) ont été lues par un petit groupe de professeurs qui a choisi celles qui respectaient le mieux le sujet, étaient bien construites et dont la chute était bien amenée.
Sept d’entre elles ont été envoyées sur le serveur du concours, après correction. Il faut maintenant attendre le verdict du jury présidé par Fatou Dome, écrivain, et Cédric Villani, mathématicien, médaille Fiels en 2010.